Lors de la perte du Grand Prix de Formule 1 en 2009, il était monté aux barricades afin de dénoncer l’annulation de cet événement d’envergure internationale. Président de l’association des marchands de la rue Peel, il est impliqué dans l’organisation de différentes promotions touristiques à Montréal.
Un adepte de longue date
Ma critique sera un peu biaisée. Un peu comme si on me demandait de critiquer la cuisine d’un ami que je visite régulièrement, avec beaucoup de fébrilité. Son ambiance, son côté parisien, ses tables de type bistro, son zinc, ses midinettes à la réception et ses serveurs d’expérience au grand tablier noir à l’accent de la vieille France, nous transportent tout droit à Paris. D’ailleurs, M. Creton lui-même est d’origine française.
L’hospitalité, même en temps de crise
Le lendemain, on retrouva le sac dans une poubelle d’un café voisin avec tous les papiers, sauf l’argent. Malgré ce contretemps, nous avions passé une soirée mémorable.
La différence?
Quelle est la différence fondamentale entre ce restaurant et une brasserie parisienne ?
Sans aucune hésitation, le sourire. Les gens de la rue Peel sont courtois et heureux de vous recevoir. Ce qui n’est pas toujours le cas chez nos cousins parigots.
Et au deuxième étage? Un refuge à saveur « British », un pub typique offrant plusieurs whiskies rares et une douzaine de bières anglaises en fût, avec « cigar lounge » et foyer.
La cuisine?
Elle est typique, sans l’être. Sans rien révolutionner, on y sert des plats de type bistrot, mais avec une touche d’ici. Une bavette à l’échalote, du foie de veau, tournedos, cassoulet, confits de canard, l’épaule d’agneau et le fameux tartare de Patrick.
Par contre, les prix sont élevés et les vins, souvent hors de prix. Mais on oublie la facture, tout bien assis sur une banquette, dans un coin tranquille, loin de la rumeur de la ville.
Avec un service plein de chaleur et de sourires.
Et un ballon de leur meilleur Bordeaux, sur la terrasse.
Peuchère!.