Je récidive avec une autre recette préparée avec du sirop d’érable. Ce produit, 100 % naturel et biologique, est tiré de nos nobles érables d’Amérique du Nord. Il prend tout son sens lorsque les chauds rayons du soleil font fondre la neige printanière et monter la sève dans ses arbres majestueux.
D’ailleurs, son sirop est une des raisons pour laquelle la feuille d’érable est devenue notre emblème national, apparaissant sur le drapeau du Canada. Et une des raisons pourquoi nous adorons la neige, le printemps, la cabane à sucre et les forêts d’érables.
Pour ceux qui n’ont pas ce produit sous la main, un sirop de fruits fait l’affaire comme le sirop de grenadine.
Le goût de fruits sauvages de l’érable se marie très bien aussi avec les fines herbes et la volaille. Une autre alternative serait de se servir du miel, un autre produit offert par mère Nature.
Ingrédients
- 1 poulet entier.
- 1 oignon coupé grossièrement.
- 1 cuil. à table de fines herbes.
- Comme les mélanges d’herbes de Provence, ou thym, feuilles de laurier, origan ou selon votre inspiration.
- 1 tasse (225 ml) de bouillon de poulet.
- ½ tasse (112 ml) de sirop d’érable.
- Si vous utilisez un sirop de fruit, plus concentré, diminuer la quantité à seulement ¼ de tasse (55 ml).
- Poivre au goût.
Préparation
- Chauffer le four à 325 º F (163 º C).
- Placer les morceaux d’oignons à l’intérieur du poulet, ceci assure l’hydratation du poulet en y donnant de l’arôme.
- Mélanger le bouillon, les fines herbes et le sirop d’érable.
- Déposer le poulet dans une cocotte allant au four.
- Avec une fourchette, piquer les poitrines à plusieurs reprises.
- Arroser le poulet du mélange de bouillon, sirop et fines herbes.
- Mettre au four pendant 2 heures.
- Arroser toutes les heures en répétant les incisions pour mieux faire pénétrer le mélange liquide.
Le sirop d’érable était souvent la seule richesse des premiers agriculteurs québécois. Ils s’en servaient à toutes les sauces en y cuisinant les petits déjeuners (crêpes, pain, œufs…) et les plats plus consistants (poulet, porc, dessert).
C’était et c’est encore une des grandes fiertés des Québécois.
Excellente recette, mais ne pas piquer ou inciser la volaille, vaut mieux commencer la cuisson four froid et sur les blancs.