La rivière Capitachouane, 180 km, sauvage et solitaire

Hormis une pourvoirie, deux zecs et quelques chalets d’anciens clubs privés, la rivière Capitachouane est relativement sauvage. Ces rives sont souvent formées de rochers escarpés, coupés au couteau. D’ailleurs le mot Capitachouane (Kapitachuan) signifierait en langue algonquine « rivière rocheuse », bien que la commission de toponymie du Québec le traduise par « long cours d’eau ». 

Fait rare, cette rivière n’a jamais été dravée. C’est donc dire que ces rapides n’ont pas été altérés par l’industrie du bois pour éviter les embâcles. Les rapides sont donc encombrés de nombreux rochers et de seuils la rendant difficile à naviguer à basse eau. L’absence de draveurs explique peut-être que les campeurs d’aujourd’hui ont du mal à localiser des sites de camping. Les campements de draveurs, même très anciens, sont encore utilisés par les canots-campeurs.


Un rapide typique, parsemé de roches et sans passage franc.

Beaucoup de rapides de rivières dravées ont été nettoyés de leurs obstacles naturels, les transformant en longues « allées de quilles » avec de longs trains de vague. Sur la rivière voisine « La Bazin », on retrouve encore des campings parsemés de vieux poêles à bois, de seaux et de cantouque (ou cantouc), l’outil essentiel des maîtres draveurs.

Rivière inaltérée et souvent indomptable

Un ami rencontré sur la rivière.

Du fait que cette rivière n’a pas été modifiée par les entreprises forestières, elle demeure un rare exemple de ce qu’étaient les rivières du Québec avant l’arrivée des Européens. Les rives sont restées vierges et le fond de la rivière coule sans amoncellement de billots oubliés. Et vous n’y verrez aucun barrage.

Il convient d’ajouter que notre descente de rivière s’est faite en août à eau basse, où la plupart des rapides sont devenus des champs de roche. Plusieurs rapides R2 et R3 ont été cordelés, puisqu’aucun passage franc n’était visible. Sur cette rivière, la grande majorité des rapides augmente d’un niveau à eau basse (un R2 intermédiaire devient un R3 expert, etc.).

Les cartes de rivière utilisées

Nous avons utiliser la carte de rivière disponible sur Cartes Plein-air de Charles Leduc, daté de 2015, doublé d’une ancienne carte de canot-kayak.qc.ca. Après notre expédition, nous avons envoyé à Charles Leduc plus d’une centaine de commentaires pour améliorer la carte des rapides, des campings et des portages.

180 km en 9 jours seulement ?

Pas vraiment. Nous avons intégré dans ce périple une journée de pause, au magnifique site du km 91, le plus beau camping que nous ayons croisé. Cependant, j’avoue que le camping 4B situé au km 33, en bas du R5, aurait été un bon choix de jour de repos, et probablement aussi le camping GB du km 48, ou encore le GB au km 1, ou le fameux camping GB sur l’île du réservoir Dozois au km 6.


Notre itinéraire avec le SPOT X tel que vu sur Internet.

Pour plus de sécurité, le SPOT X

Étant de vieux routiers de la pagaie, nous avons troqué notre téléphone satellitaire (gros et coûteux) pour la technologie SPOT X. Notre ami NJ Albert Télécommunications nous a permis de tester ce merveilleux bidule, qui en plus de donner notre position en temps réel sur Internet, permet à ceux qui nous suivent de communiquer avec nous (et de leur répondre) par texto ou courriel. Je ferai un article distinct pour commenter notre expérience avec cet appareil maintenant indispensable.

L’équipe en attente du train de VIA Rail

GPS avec cartes topos, indispensable

À cause de la difficulté de naviguer sur plusieurs segments de la rivière (entre le km 120 et 115, entre le km 83 et 50, ainsi que sur le réservoir Dozois), avant le départ, il est fortement recommandé de s’équiper d’un GPS avec carte, ou de télécharger une application de cartes topographiques, ou Google Maps en autonomie sur son téléphone. Et n’oubliez pas les batteries de recharge supplémentaires pour vos appareils.


Jour 1. Porteurs demandés

(Parcours de 5 km : du km 150 au 145)

Mais cette rivière n’est vraiment pas pour les « bleus ». À la suite du doux voyage en train qui nous ramène 100 ans en arrière (tronçon de rail inauguré en 1919) on débute la descente à la gare de Bourgmont par un long portage en deux parties totalisant 1 km, entrecoupés d’un petit lac de 300 m. Ensuite le lac Choiseul nous ouvre ses bras avec l’hospitalité de la famille Sigouin, propriétaire de la pourvoirie du lac Choiseul depuis 1924. Ils nous offrent de camper sur leurs berges.


Jour 2. Le ruisseau infranchissable

(Parcours de 29 km : du km 145 au 116)

Mais la suite se corse. Le ruisseau Choiseul long de 5 km qui donne accès à l’immense lac Capitachouane n’est plus navigable depuis qu’une tornade a couché plusieurs arbres, nous empêchant de continuer notre périple.

Portage de luxe.

Heureusement que Jean Sigouin (79 ans) et son frère Jack (89 ans) nous offrent de « portager » notre équipement en camion jusqu’au ruisseau « Black Creek », parallèle au ruisseau Choiseul. Les frères Sigouin aimeraient bien que des canots-campeurs s’offrent pour dégager le ruisseau pour qu’il redevienne navigable. Avis aux intéressés (en saison à la pourvoirie : 819-952-6527 et hors-saison à leur résidence de Senneterre : 819-737-8106).

De là, débute la longue traversée du lac Capitachouane (10 km), du lac Perrone (4 km) et du lac Moore (5 km) pour finalement camper au km 116 sur la pointe d’une presqu’île. Ce campement pour 4 tentes est situé à côté du camp de pêche de Sylvain et Monique Lavoie de St-Donat dans Lanaudière. Sympathique et accueillant, notre couple fin quarantaine sont heureux de recevoir enfin des visiteurs. « Nous apercevions beaucoup de canots-campeurs autrefois, mais maintenant presque plus personne ne descend cette rivière. » ajoutent-t-ils.


Jour 3. L’infâme seuil 5 et son portage de 1,2 km

(Parcours de 7 km : du km 116 au 109)

Le lendemain, vent en poupe, nous enfilons les 6 km qui nous sépare du mal-aimé seuil 5 au km 110. Coulant dans une gorge, celui-ci est accompagné de nombreux R 2-3-4-5 parsemés de roches à fleur d’eau, sans possibilité de portage sur la rive. Vous devrez vous rabattre sur une sympathique ballade de 1,2 km sur la route.


Le fameux S5, vu de face


Le même S5, vu d’en haut de la gorge

Si vous optez pour le portage, vous n’aurez d’autres choix que de traverser la propriété de Jean-Marc Lavoie qui a déjà eu des problèmes dans le passé avec des visiteurs impromptus, qu’ils croient être des canots-campeurs. Soyez polis et compréhensifs.

Finalement rendus au nouveau pont au sud du canyon, épuisé, nous montons notre campement (GC) pour la nuit dans une clairière utilisée par les pêcheurs du coin .


Le R3 « champ de roches » au km 110.


Jour 4. La journée la plus longue

(Parcours de 20 km : du km 109 au 89)

 


La fin du R3 au km 101. On peut apercevoir un des deux seuils 2 dans le rapide.

La quatrième étape de notre expédition est sans contredit la plus intense. La journée est parsemée d’une quinzaine de R1-2-3 en manque d’eau, agrémentée de deux solides portages et quelques agréables cordelles (pour les amants de cette technique).

La pièce de résistance est située au km 101 avec en eau basse, un R3 de 500 m entremêlés d’un seuil 2 au centre et un autre à la fin. Cependant, ce portage utilisé depuis des temps ancestraux par les premières nations, pour accéder à leur territoire de chasse, est relativement agréable à marcher. Nous le parcourons à 7 reprises pour un total de 3,5 km. Portager, c’est comme faire la cuisine avant de manger, et laver la vaisselle ensuite. Mais les portages d’hier et aujourd’hui, c’est comme recevoir 50 convives.

Ensuite défile un environnement sauvage, altéré que par le bruit de nos pagaies glissant sur l’eau. Un camping de rêve nous accueille ce 4e soir sur une pointe de sable, où sont dissimulées des places de camping dans la forêt. Sans contredit le plus beau camping de la rivière, malgré la présence de quelques bateaux de pêcheurs de chalets environnants.


La plage et le camping du km 91.


Jour 5. Du méandre, au portage en montagne

(Parcours de 26 km : du km 89 au 63)

Aujourd’hui, un autre défi. Nous devons tenir à portée de main notre GPS muni de cartes, pour éviter justement de perdre « la carte ». Plusieurs kilomètres de rivières serpentent dans la forêt avec de nombreux bras de rivières coupés lors des précédentes crues des eaux. Nous devons fréquemment avoir accès au GPS pour littéralement ne pas se perdre dans ce labyrinthe de baies et de méandres.

Deux difficultés se dressent devant nous. Un R3-R1-R3 au km 78, avec un passage très étroit. Et un autre portage pentu dans la montagne pour éviter 300 m de R3-R4 et accéder au camping GC au sommet du km 63.


Le camping GC du km 63

En réalité, ce camping est situé sur une ancienne route qui donnait accès à un pont maintenant disparu. La forêt a repris ses droits et les traces de la route ne sont plus visibles, sauf pour ce grand camping (GC). Cependant, l’accès à l’eau est éloigné, et le portage vers la rivière est encombré de rochers.


Jour 6. Encore des méandres et un camping restauré

(Parcours de 28 km : du km 63 au 35)

Plusieurs des campings indiqués sur les anciennes cartes étaient autrefois des plages qui souvent se sont déplacées ou disparues au fil de la montée printanière des eaux. Mais ces sites ne sont pas très utiles par une journée venteuse et pluvieuse. Nous avons donc décidé de restaurer un camping GC situé au km 35 en rétablissant l’accès original, les sites de tentes, de feu, etc. J’avoue que le lendemain, après avoir vu le camping 4B du km 33 au pied du R5, nous aurions probablement dû continuer jusque-là. Mais il était 18 h et nous étions trempés et passablement éreintés.

 


Le camping restauré au km 35


Jour 7. Deux portages avant notre entrée dans la Réserve faunique

(Parcours de 17 km : du km 35 au 18)

Après un marathon de 73 km en 3 jours, notre rythme a ralenti un peu surtout à cause du vent de face et de la pluie. Après deux nouveaux portages au km 33 (100 m), et au km 24 (200 km) qui contourne une magnifique chute de 6 m, où le sentier est particulièrement négligé.


La chute de 6 m au km 24

De plus, au pied de la chute se dresse une magnifique plage couverte de billots. Avec un peu de travail, un camping de qualité pourrait y être aménagé, avec une quantité de bois pour les feux de camp disponible pendant de nombreuses années.


La plage encombrée de bois au pied de la chute

À partir d’ici, la rivière s’élargit de façon importante et nous sentons l’eau de la Capitachouane se glisser lentement dans l’immense réservoir Dozois. Créé en 1949 pour contrôler le débit des eaux de la rivière des Outaouais, celui-ci couvre 319 km2. On commence à apercevoir les immenses souches émergées qui ont été coupées il y a 70 ans lorsque cette section de rivière a été inondée.

Encore une fois, ayant constaté que la plupart des campings inscrits sur la carte avaient disparu, ou étaient en mauvais état, nous avons opté pour créer un nouveau campement au km 18, au pied d’une belle plage, sur la rive gauche au nord d’un petit ruisseau. Quelques pins rouges matures nous ont permis de déployer notre bâche pour nous protéger des éléments passablement déchaînés pendant cette soirée maussade.


Un nouveau camping au km 18


Jour 8. Entre fleuve et océan

(Parcours de 24 km : du km 18 au 0, et Réservoir Dozois : du km 30 au 24)

Aujourd’hui le lit de la rivière continue de s’élargir, sans pour autant perdre de sa beauté. La rivière est devenue un long fleuve, un peu trop tranquille. Fébrile, le groupe anticipe avec nervosité l’arrivée dans le réservoir, à cause du vent incessant venant du sud, toujours accompagné de pluie depuis la quatrième journée.

Au km 11 se dresse un tout nouveau pont, construit pour satisfaire l’appétit des compagnies forestières. À plusieurs endroits, si nous sortons de la bande de protection de 20 m du rivage, on peut voir que les grandes faucheuses sont venues tout « récolter », malgré les coupes en rangée recommandées pour permettent aux orignaux d’avoir un peu d’endroits pour se réfugier. Avec un campement GC à côté du pont, c’est sans doute un point de sortie acceptable, si vous ne désirez pas pagayer le réservoir Dozois.


La rivière est sauvage. Mais c’est une autre histoire derrière le 20 m de protection des rives.

L’entrée dans « l’océan » Dozois se fait en douceur. Nous nous sentons minuscules dans nos frêles embarcations de 16 pieds, entourés d’autant d’eau et de vagues de 30 cm. Nous décidons de nous arrêter sur une des centaines d’îles pour laisser passer un orage et ses « rideaux » qui laissent tomber des trombes d’eau. Nous attaquons les 4 derniers kilomètres sans ralentir, en pointant le canot vers l’île sablonneuse que nous apercevons au loin.


Le superbe site GB au km 4 du réservoir Dozois.

Sur cette île paradisiaque, on trouve un magnifique site de camping aménagé (GB), avec table de pique-nique, bois et accès à la plage. Le seul bémol : un dépotoir de bouteilles et de vieilles tentes encombre un coin de l’île. Sans doute des chasseurs en cavale, qui croyaient que leur forfait incluait la visite du camion à ordures. J’ai depuis avisé par écrit les autorités de la SEPAQ de l’existence de ce dépotoir.


Notre stationnement VIP sur l’île de sable.


Jour 9. La croisière zigzague dans les îles

(Parcours de 24 km : du km 24 au 0)

Notre trajet dans les îles du réservoir Dozois, avec numérotation par la SEPAQ.

Nous aurions facilement passé une semaine à cet endroit, mais nous devons nous résoudre à avaler les 26 derniers kilomètres sur cette mer intérieure, malgré le vent et la pluie toujours présents.

Le moral de l’équipe est excellent et nous décidons de choisir un circuit atypique pour nous rendre à notre point de rendez-vous, la pourvoirie Dorval Lodge.

La solution ? Toujours s’organiser pour couper ce vent du sud, en logeant la rive nord des îles, si petites soient-elles. Notre GPS a été un outil essentiel encore une fois pour que notre plan soit un succès.

Ce qui fut fait, sans trop de douleur en nous arrêtant souvent pour nous délier les muscles, pendre des forces, et fouetter les troupes.

Rendu à la pourvoirie Dorval Lodge, en affaire depuis 1938, nous avons opté pour trouver refuge dans un de leur chalet. Située au cœur même de la réserve faunique La Vérendrye, cette pourvoirie de qualité sans territoire exclusif compte 27 chalets, et un service de guide.

L’hébergement s’est révélé assez coûteux, avec des forfaits à 300 $ par personne pour 3 jours, sans pêche. Nous avons pu négocier un chalet à 80 $ par personne pour la nuit (+ TPS, TVQ et la taxe hébergement), soit près de 400 $ pour un petit chalet assez rustique. Mais la douche chaude, le lit douillet, la cuisinière au gaz et un toit pour nous protéger de la pluie valaient chaque dollar investi.

Si vous désirez camper, il n’est pas possible de le faire dans leur baie, ce qui n’est pas une mauvaise idée puisque l’endroit est équipé de plusieurs cages à ours, qui ont tendance à s’approcher des chalets (et surtout des campeurs).


Un aperçu des chalets au Dorval Lodge


Jour 10. Retour au bercail

Parcours de 850 km en camionnette

Marcel, un ami du groupe a parcouru près de 1000 km pour venir nous cueillir au cœur de l’Abitibi (merci Marcel). Avec un dernier arrêt sur le pont du village de Grand Remous pour saluer une dernière fois les rapides de la rivière Gatineau, et un dîner à Mont-Laurier, nous aurons certainement besoin de quelques jours d’inaction pour reposer nos muscles endoloris, et nos yeux pleins de souvenirs.

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